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Festival international de Carthage: Mokhtar Rassaa dresse le bilan

Mokhtar Rassaa, directeur de la 55ème édition du festival de Carthage, n’a pas caché son mécontentement face au problème des invitations offertes aux partenaires et aux personnalités pour assister aux spectacles du festival.


Lors de son passage dans Corniche sur Mosaïque FM Mokhtar Rassaa a expliqué que ce problème persiste.  "Nous n’avons pas trouvé de solutions au problème des invitations. Même les ministres et les députés assistent aux spectacles sur invitation. Ils n’achètent pas leurs tickets... Le système est responsable de ce problème. La responsabilité est collective, nous tous sommes impliqués dans l’amplification de ce phénomène. Ceci doit disparaître. Il faut changer la mentalité  car ceci pose problème au niveau des revenus. L’argent est nécessaire par exemple pour la réhabilitation de l’amphithéâtre de Carthage. La scène risque de s’écrouler".


Insultes

Le directeur du festival international de Carthage est revenu pour commenter une autre fois ses déclarations concernant George Wassouf. "J’ai été insulté par les fans de George Wassouf. J’adorais ce chanteur mais je ne veux pas le voir dans cet état sur scène. Par respect à cet artiste je refuse qu’il organise un concert à Carthage malgré les pressions". 


Tunisair

"Tunisair nous a causé les plus grandes pertes malgré que cette compagnie soit un partenaire du festival. Nous étions obligés de payer des billets pour des artistes avec d’autres compagnies aériennes. Nous étions obligés de reporter le concert d’Assi Hallani à cause de ce problème. Nous ne réclamons qu’un minimum d’engagement", a-t-il assuré. 


Conditions

"Je n’ai pas envie de continuer à travailler dans les mêmes conditions semblables à celles des trois dernières éditions du festival. Ce que je réclame c’est d’être le seul commandant à bord. J’ai une très grande amitié avec le ministre des Affaires culturelles. Je respecte ses suggestions mais il faut bien profiter des marges de liberté. En plus de la liberté il faut de la responsabilité".